Optroastro
La grandeur de l'univers, c'est de nous rappeler à quel point nous sommes insignifiants devant les beautés qu'il contient ...

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Mission Artemis I: La Nasa repart pour la lune ! (26/08/2022)
(maj3: 04/01/2022)Le JWST prend son envole le 22 décembre 2021(15/11/2021)
Conjonction Jupiter Saturne le 21 décembre 2020(19/12/2020)
Une deuxième planète pour Bêta Pictoris (20/08/2019)
Première image d'un trou noir (12/04/2019)
Première observation d'une exoplanète par interférométrie optique (29/03/2019)
Maj3 25/02/2019:New Horizons: Ultima Tulé (25/01/2019)
Une image spectaculaire de Neptune avec le VLT (20/07/2018)
La relativité générale testée aux abords d'un trou noir(26/07/2018)
TESS, la nouvelle mission pour détecter des exoplanètes (23/04/2018)
JWST, nouveau retard pour le prochain télescope spatial (08/04/2018)
Super Lune pour la nouvelle année (07/01/2018)
Survol de Pluton par New Horizon (30/07/2017)
Découverte d'une exoplanète qui pourrait être la meilleure candidate pour la recherche de la vie
Premier TimeLapse !
Bonne et heureuse année 2017 !
MOOC: A la recherche de planètes habitables
Transit de Mercure devant le Soleil (28/04/2016)
Détection d'onde gravitationnelle 11/02/2016
Une neuvième planète?
Alignement de 5 planètes
Eclipse de Super Lune!!
New Horizon approche de Pluton !
Télescope Spatial Hubble: 25 anniversaires !!
Vesta: survolez la planète naine !
Eclispe de soleil partiel en France !!
Rosetta: Philae s'est posé sur la comète
Rosetta en orbite autour de "Chury"
Première lumière pour SPHERE
Première lumière pour MUSE
ISON: La comète spectaculaire de décembre
GAIA: la révolution en astrophysique
Du progrès dans les capteurs
Le trou noire la voie lactée s'illumine !!
Une image de la planète la plus légère jamais observée?

Mission Artemis I: La Nasa repart pour la lune ! (26/08/2022)

MAJ 16 novembre 2022: C'est FAIT ! Enfin, la fusée SLS de la NASA ouvrant anouveau l'exploration spatiale vers la lune a décolée ce matin. Après quelques problèmes de fuites et autres petits soucis, les 4 moteurs RS.25 et les deux boosters, ont fait rugir leurs flames depuis le Kennedy space center en Floride. Pour rappel cette mission ouvre le début du progamme ARTEMIS devant avec ARTEMIS III ramener des Hommes sur la lune. Cette mission ARTEMIS I, permet de tester les différentes technologies et étapes du voyages. Après une mise en orbite terrestre, le module Orion avec son module de propulsion atteindra un point haut de son orbtie (périgée) en allumant ces moteurs pendants quelques minutes. Puis il se rapprochera anouveau de la terre, pour bénéficier de l'accélaration de celle-ci et ainsi se placer sur l'orbite d'injectin translunaire en rallumant anouveau son moteur. Puis la capsule ira en direction de la lune pour se mettre en orbite elliptic. Elle fera un certain nombre d'orbites, puis reviendra vers la terre dans 26 jours.
La nasa à installé un certain nombre de caméra sur le module pour nous offrir des vues comme jamais du module et de la Lune.

De prochaine nouvelles seront ajouté au fur et à mesure de la mission qui est déjà historique !

MAJ 14 novembre 2022: Cette fois c'est la bonne? Suite à plusieurs reports pour cause de fuites d'hydrogène, d'ouragan et de tempètes tropicales, la NASA a annoncé que la prochaine tentative de lancement aurait lieu le 16 novembre 2022 à 7h04 le matin.

MAJ 29 aôut 2022: Suite à des problèmes de fuites de liquide servant à la mise en température d'un moteur de la fusée, les ingénieurs de la NASA veulent acquérir plus de donnée sur le problème pour le résoudre. Il a été décidé de reporté le lancement. La prochaine fenêtre de lancement est ce vendredi 2 septembre!

Lundi 29 Août 2022, la NASA fera décoller sa nouvelle fusée SLS avec la capsule Orion pour la lune. Ceci marque le début des missions pour dans quelques années avoir deux astronautes posés sur notre satellite naturel depuis les missions Apollo.

Ce lundi a 14h33 heure française, c'est un grand évenement dans le domaine du spatial si tout se passe bien. Pour la première fois depuis des décénies, la Nasa avec le concours de l'ESA, va faire décoller une fusée à destination de la Lune pour tester celle-ci ainsi que la capsule Orion devant ramener des humains vers la lune.
Ceci marque la fin de nombreses années d'èrement de la NASA dans le domaine. Entre les projets de station spatiale, d'exploration de Mars ou de la lune, il y a enfin eu une stratégie claire au sein de l'administration américaine avec le financement pour aboutir à ce projet Artemis. Ce projet composé de 3 missions, permettra de revoir des humains à la surface de la lune, mais l'ambition est plus grande et s'étend au delà de ces trois missions comme nous allons le voir.

Dans un premier temps, il y a la mission Artemis I. Sorte de démonstration et de validation technologique. En effet aucun humain ne sera à bords de la fusée qui doit justement être pleinement qualifiée avec ce vol. Pour rappel la fusée SLS sera la plus puissance fusée construite depuis la vénérable fusée Saturne 5 des projets Apollo. Cela promet du spectacle au décollage. Cette fusée composée d'un réservoir central avec 4 moteurs et de deux boosters latéraux a subit un développement capricieux (plusieurs années de retard) mais repose sur des technologies déjà éprouvées.

Aux dernières nouvelles de la NASA, la mission Artemis I durera 42 jours. Après le décollage, la capsule Orion et le deuxième étage de la fusée feront quelques révolutions autour de la terre avant de se mettre sur une trajectoire d'insertion lunaire. Le transit jusqu'à la lune devrait durée en 8 et 14 jours. Des nano satellites seront déployés. Ils permettront d'étudier l'orbite de la futur station spatiale qui sera constuire en orbite de la lune.
Puis le modul Orion sera mis en orbite de la lune. Cette phase d'une durée de 6 à 19 jours permmettra de récolter des informations sur le comportement de la capsule dans l'environnement de la Lune. Pour rappel le champs magnétique terrestre ne protège plus à cet endroit et d'intence radiation solaire sont présentes qui peuvent être néfaste pour les astronautes. Enfin la capsule fera son retour vers la terre avec un amérissage prévu le 10 octobre. Les incertitudes de durée dépendent de la longueur de la mission retenue. Avec 42 jours on peut s'attendre à avoir des phases les plus longues possibles.

Comme on le voit, la mission n'en reste pas moins complexe avec beaucoup d'étapes à valider. Si tout se passe comme prévu en 2024 Artemis II devrait être lancée avec cette fois deux astronautres à bord. Un homme et une femme qui feront le même trajet sans pour autant aller se poser à la surface. Cela est prévu avec la mission Artemis III où 4 astronautes seront de la partie. Celle-ci aura lieux au plus tôt en 2026 et demande encore beaucoup de développement technologique comme le Starship de space X qui a pour rappel été retenu comme aterrisseur lunaire et qui doit encore être validé sachant qui celui-ci n'a pas encore effectué de vol orbitale actuellement.
Comme on le voit il reste du pain sur la planche mais comme dit ci-dessus, les projets de la nasa ne s'arrêtent pas là, et il y a une véritable volonté de ramener les humains sur la lune de manière durable. En effet une station spatiale en orbite est prévu, permettant d'accueillir les astronautes en provenance de la terre et de faire partir des navettes vers la surface de la lune. A terme une base lunaire sera construite permettant une présence permanante à la surface.

Sources:

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(maj3: 04/01/2022)Le JWST prend son envole le 22 décembre 2021(15/11/2021)

MAJ3: Une semaine et demi après avoir été parfaitement lancé par la fuser Ariane 5, le Télescope Spatial James Webb est en route pour sa destination finale au point de Lagrange L2. Durant son voyage le télescope effectue actuellement son déploiement. Et tout les signaux sont au vert. Actuellement le bouclier thermique est déployé et est progressivement mise en tension. Viendra ensuite dans quelques jours le miroir M2 puis le déploiement du miroir M1. Toutes ces étapes peuvents être suivi sur le site web de la nasa : https://jwst.nasa.gov/content/webbLaunch/whereIsWebb.html?units=metric

MAJ2: Après le premier repport, la date est repoussée au 25 pour avoir des conditions météo meilleurs à Kourou.
MAJ: La nasa viet d'annoncer que le décollage vient d'être repousser au 24 décembre 2021 pour résoudre un problème de communication avec le véhicule de lancement. De plus amples informations seront donnéee d'ici vendredi.

Le James Webb Space telescop doit enfin prendre son envole après plus de 2 décennies d'imagination, conception, réalisation et tests. Retour sur l'histoire du plus grand télescope spatial optique.

Les premières réflexions autour d'un successeur du vénérable télescope spatiale Hubble commencent en 1989, soit un an avant son lancement. Etant donné la longueur en terme de développement des projets spatiaux, il n'est pas étonnant de cette date. Surtout que la date de lancement prévue à cette époque était 2005. Rapidement les cas scientifiques que devait adresser ce télescope (processus de formation des galaxies, étoiles et des planètes pouvant abriter la vie), pointe vers un télescope de plusieurs mètres dans l'infrarouge.
L'administrateur de la NASA de l'époque, pousse la communauté scientifique à être ambitieuse et de définir un télescope de 8 mètres de diamètre. Cette classe de télescope était à l'époque celle des prochains télescopes terrestres comme ceux du VLT (ESO) au Chili. D'autre part le télescope spatiale devrait observer dans l'infrarouge proche et moyen avec un refroidissement passif (protégé par un bouclier thermique). Les premières estimations de financement de ce projet hors norme suite à un appel d'offre tablaient sur 500M$. Ceci comprenait le télescope et les instruments scientifiques si ceux-ci étaient fabriqués par la même entreprise. Cette estimation se trouva irréalisable dans les faits.
Entre 1997 et 2001, les études se précisent. La nécessité d'avoir un miroir de faible masse et dépliable fait son chemin avec toute les difficultés techniques qui en découle. Cela complexifie le télescope mais est rendu nécesssaire par la taille de celui-ci. Pour des raisons de coût, celui-ci est ramené à 6 mètres en 2001. Par la suite les études détaillées se poursuivent. La fusée ariane 5 est sélectionnée pour envoyer le télescope au point de Lagrange L2 car c'était le seul lanceur ayant la capacité à l'époque.
Au cour du projet, le cout de celui-ci n'a cessé d'être réévalué. En 2005, il était finalement de 4.5 milliards de dollars. Enfin celui-ci s'établie actuellement à 9.66 milliards de dollars. Cette envolé s'explique par les difficultés techniques et les retards pris dans le projet.

Voici les caractéristiques du télescope spatiale JWST.
Le miroir: Il est composé de 18 segments hexagonaux de 1.315 m de coté. Une fois dépliés, ceux-ci forment un miroir de 6.5m de coté. La difficulté est qu'ils doivent être léger et se positionner très précisément entre eux (on dit cophasé) de sorte à former, un miroir parfait. Le matériaux choisi pour les miroirs est un oxyde de Béryllium qui est léger et qui se dilate peu en fonction de la température. Tous les miroirs du JWST sont enfin recouvert d'une fine couche d'OR pour avoir la meilleur réflectivité dans le domaine de l'infrarouge. C'est pour cela que le miroir du télescope a cette couleur.

La bouclier thermique: Il est composé de 5 couches de polymère métallisé de la taille d'un terrain de tennis. Ces couches sont tenues par un ensemble de câbles et de poutrelles. Ce bouclier marque une spératation entre une partie chaude (coté soleil) et une partie froide (coté télescope). La mise au point de ce bouclier et surtout son déploiement a été une des sources des retards du projet. Diverses modifications ont été apportées pour fiabiliser le déploiement de celui-ci dans l'espace.

Les instruments scientifiques: ils sont contenu dans l'ISIM. Cet acronyme design la partie noire à l'arrière du télescope qui contient tout les instruments scientifiques. Ils sont au nombre de 4: NIRCam, NIRSpec , MIRI et FGS/NIRISS.
Nous avons donc une camera et un spectromètre proche infrarouge, un instrument dans l'infrarouge moyen et un système de positionnement fin couplé à une caméra et un spectrographe à fente dans le moyen infrarouge.
Comme on le voit tout les instruments observeront dans le domaine des longueurs d'onde infrarouge. Ceci est révélateur des choix scientifiques qui ont été fait pour ce télescope.

Sources:

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Conjonction Jupiter Saturne le 21 décembre 2020(19/12/2020)

Les deux plus grandes planètes du système solaire, Jupiter et Saturne, se rapprochent dans la même ligne de visée. Un tel rapporchement ne s'est pas produit depuis 400 ans. De quoi immortaliser deux planètes sur la même photo en même temps.

Voir des planètes dans le ciel est toujours un évènement pour qui aime lever la tête au ciel ou tout simplement l'astronomie. Les deux grandes géantes gazeuses sont en général les stars du ciel nocturne. Cette fois si tous les regards seront tournés vers elles. Dans le balai cosmique et vu de la terre les deux planètes vont se flirter le temps d'une journée, le 21 décembre 2020. Un tel rapprochement apparent n'avait pas eu lieu depuis 400 ans environs. La séparation angulaire apparente de Jupiter et Saturne sera de 6.1 minute d'arc, (1/5 de la taille apparente de la lune).

L'observation nécessitera un instrument. Un télescope ou une lunette vous permettra de voir les deux astres. Pour imager cette conjonction, un télescope avec une focale de 2000 mm et une lentille de barlow x2 ou x3 vous permettra de faire une photo avec un capteur de format APS-C ou full frame. Les planètes étant basses à l'horizon, la turbulence risque de vous génez. L'utilisation de la technique de lucky imaging permettra d'avoir la meilleur qualité d'image après un traitement.

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Une deuxième planète pour Bêta Pictoris (20/08/2019)

Une équipe de recherche menée par Anne-Marie Lagrange de l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble(IPAG )(CNRS - UGA) a découverte une deuxième planète autour de l'étoile Beta Pictoris avec l'instrument HARPS sur le télescope de 3.60m de l'observatoire de la Silla au Chili (ESO).

L'étoile Bêta Pictoris située à 63.4 années lumières, rendu célèbre suite à la découverte du premier disque de matière autour d'une étoile, avait fait la une en 2009 après la découverte d'une première planète après des années de recherche malgré des signes prometteurs. Cette étoile revient sur le devant de la scène après la découverte d'une seconde exoplanète de 16 fois la taille de la Terre (donc gazeuse) et de 3000 fois sa masse. Nomé Bêta Pictoris C, elle serait comme Bêta Pictoris B, encore en formation.

Cette détection s'est faite de manière indirecte via la méthode des vitesses radiales. Cette technique utilise un spetromètre (ici HARPS) pour mesurer la vitesse apparente de va et vient de l'étoile par rapport à nous, imprimé par la planète sur son étoile (voir cette page). Bêta Pictrois C semble se trouver entre sa petite soeur et son étoile dont elle fait le tour en à peu près 1200 jours.

Le papier de la découverte est disponible dans la revue Nature astronomy.

Source: Nature Astronomy
Le Monde

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Première image d'un trou noir (12/04/2019)

Un consortium international de 200 scientifiques a annoncé mercredi 10 avril 2019, avoir fait la première photo de l'ombre d'un trou noir. Retour sur cette aventure hors norme.

Depuis la théorie de la relativité général d'Einstein, et les différentes études qui en découlent, les astronomes du monde entier savent que lorsqu'un corps dépasse une certaine masse, celui-ci se transforme en un astre astrophysique particulier appelé "trou noir". Depuis, un certain nombre d'indices indirectes ont apporté la preuve de l'existance de ces corps dans l'espace. Le plus connu de tous est celui tronant au centre de la voie lactée, appelé Sagitarius A*. Après l'étude de celui-ci par l'instrument Gravity au VLTI (Chili) voici qu'un projet démarré il y a plus de 10ans, apporte enfin la preuve ultime, une photographie de l'ombre d'un trou noir.

Les trous noirs sont par définition des astres invisibles. En deça d'un certain rayon autour d'eux (appelé horizon des évènements), plus aucune information ne peut s'en échapper, pas même la lumière. D'où le nom de trou noir. Au centre se trouve ce qu'on appel une singularité, c'est à dire un point où les thérories actuelles ne fonctionnent plus. Par contre de par son grand pouvoir attracteur, les trous noirs sont souvent entourés d'un disque de matière surchauffé, et qui émet donc une grande quantité de rayonnement (lumière). C'est ce que montre l'image ci-dessus issu des observations réalisées les 5, 6, 10 et 11 avril 2017 . Un halo de matière (orange - jaune) et une tache noir en son centre (l'ombre du trou noir). Cela est exactement ce qui était prédit par la théorie actuelle.

Pour arriver à ce superbe résultat, il faut remettre en perspective l'observation avec quelques chiffres. Le trou noir photographié pèse environ 6,5 milliards de masse solaire. Il se trouve dans la galaxie M87 situé à 54 millions d'années lumière. En comparaison, le trou noir de notre galaxie, se trouve à environ 25 000 années lumière de nous et a une masse d'environ 4 millions de masse solaire. Leur taille apparente sur le ciel (c'est à dire, la surface qu'il occupe dans le ciel de notre point de vue) est presque la même. Mais se sont de miniscule point dans le ciel quand même.

Pour arriver à faire cette photgraphie il a fallu synthétisé une télescope de la taille de la terre. Pour cela, les astronomes ont utilisé l'interférométrie avec une technique utilisant la rotation de la terre. Ainsi 8 télescopes dans les domaines des ondes milimétriques situés à Hawaï, au Chili, en Espagne, au mexique, en Arizona (USA), et en Antartique, ont observé en même temps le trou noir. Synchronisé par les horloges atomiques de haute précision, ils ont chacun enregistré, des péta octets de donné et qui ont été rassemblé par un correlateur (super ordinateur assemblant les signaux). La grande quantité de donné ne permettait pas l'envoie par le réseau internet, c'est donc pas avions que les disques durs ont voyagé. La précision de l'observation est de 20 µs d'arc. Cela revient à pouvoir lire un livre à New York, depuis Paris.

Dans les prochaines années, d'autres antennes vont rejoindre le réseaux. Ainsi les antennes françaises NOEMA dirigées par l'IRAM augmenteront la sensibilité de l'Event Horizon Teleschope et permettront d'avoir des images encore plus précises. Les scientifiques vont maintenant s'atelé à faire de même avec le trou noire siègeant au centre de notre galaxie. Mais du fait de sa plus grand proximité son mouvement appareant sur le ciel est plus important et complique les observations.

Source: ESO
IRAM
ERC

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Première observation d'une exoplanète par interférométrie optique (29/03/2019)

Voici un communiqué de press du CNRS relatant la première observation d'une exoplanète par interféromtrie optique avec l'instrument GRAVITY du VLTI (Chili).

Pour la première fois, des astronomes ont pu observer une exoplanète par interférométrie optique. L’instrument GRAVITY, qui équipe l’Interféromètre du Very Large Telescope (VLTI) de l’ESO, a révélé en détail la composition chimique d'une jeune exoplanète superjovienne. Résultat : une atmosphère principalement composée de monoxyde de carbonne, des nuages de poussières de silice et de fer emportés dans une large tempête planétaire, et une température maintenue par effet de serre à plus de 1000K. Ces observations non seulement nous en apprennent plus sur la structure atmosphèrique de ces planètes, mais ouvrent également la voie sur une nouvelle technique de caractérisation exoplanètaire.

La collaboration GRAVITY1 a annoncé dans la revue Astronomy et Astrophysics avoir effectué la première observation d'une exoplanète par interférométrie optique. Pour cette première, c'est l'exoplanète HR8799e qui a été choisie. Découverte en 2010, cette Super-Jupiter2 est située à 129 années-lumière, au cœur de la constellation Pégase. Elle fait partie d’un système contenant quatre autres exoplanètes également très massives (entre 5 et 10 fois la masse de Jupiter). Elles sont aussi très jeunes : agées seulement de 30 millions d’années, elles portent encore les traces de leur formation.

La caractérisation de HR8799e s'avère ainsi intéressante. Cependant, celle-ci est difficile : il est en effet très dur de distinguer le signal de la planète à côté de la lumière provenant de son étoile hôte, plusieurs dizaines de milliers de fois plus puissante. Cela reviendrait à vouloir filmer un moustique volant autour d’un lampadaire situé à 10 km de la caméra. Cette observation requiert donc l’utilisation d’un instrument doté d’une résolution et d’une sensibilité particulièrement élevées.

L'instrument GRAVITY est capable d'utiliser les quatre télescopes de 8,2 mètres qui constituent le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO, installé à l’observatoire de Cerro Paranal, au nord du Chili. Par la technique de l'interférométrie, ces quatres télescopes peuvent être utilisés de concert afin de former un super télescope, le VLTI, propre à distinguer des détails que les télescopes individuels seraient incapables de voir.

Le principe de interférométrie est le suivant : les quatres télescopes sont pointés vers le même astre, en l'occurence HR8799e. L’onde électromagnétique provenant de la planète passe alors par les quatres télescopes à la fois, avant d’être recombinée sur un détecteur où les photons issus de la planète peuvent être clairement distingués des photons provenant de l’étoile. On obtient alors un spectre de HR8799e d’une extrême pureté, dix fois plus détaillé que toutes les observations antérieures, révélant ainsi la composition chimique de son atmosphère.

L'analyse atmosphérique a montré une concentration importante de monoxyde de carbone, et un déficit en méthane. Les chercheurs expliquent ce surprenant désiquilibre chimique par des courants qui viennent mélanger les couches atmosphériques : ces vents sont si rapides qu’ils empêchent le monoxyde de carbone de s’associer à l’hydrogène afin de donner du méthane.

Autre résultat : l'équipe a observé la présence de poussières qui viennent rougir la lumière exo-planétaire. Un phénomène expliqué par la condensation de particules de silice et de fer dans les hautes couches atmosphériques, et qui laisse à penser que l’atmosphère de HR8799e subit actuellement une énorme tempête particulièrement violente. Ces observations montrent sous un nouveau jour l’activité atmosphérique dans les jeunes planètes. Loin d’être des simples boules de matière uniforme, l’atmosphère des exoplanètes commence maintenant à se révéler dans toute sa complexité.

Cerise sur le gâteau, la technique interférométrique permet aussi de déterminer avec précision la position de la planète, révélant que HR8799e est inclinée de 2° par rapport à ses planètes voisines. Finalement rien de surprenant, quand on sait que l’orbite de Jupiter est inclinée de 1.3° par rapport à celle de la Terre. Mais c'est une pierre supplémentaire à notre connaissance du système exo-planétaire multiple HR8799. Ainsi, grâce à l’interférométrie optique, les astronomes disposent d'une méthode supplémentaire pour caractériser les exoplanètes, et ainsi remonter à leur processus de formation.

Note(s):
1. La collaboration GRAVITY, incluant en France le Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (LESIA, Observatoire de Paris–PSL/CNRS/Sorbonne Université/Univ. Paris Diderot) et l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (IPAG, Université Grenoble Alpes/CNRS).
2. Une Super-Jupiter (ou planète superjovienne) est une planète dont la masse est supérieure à celle de Jupiter

Sources: GRAVITY Collaboration. First direct detection of an exoplanet by optical interferometry Astronomy et Astrophysics (2019) doi: 10.1051/0004-6361/201935253
Actualités du CNRS-INSU

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Maj3 25/02/2019:New Horizons: Ultima Tulé (25/01/2019)

La sonde New Horizons qui nous avait envoyé en 2015 les premières images de la surface de Pluton, vient de passer à coté de l'objet surnomé "Ultima Thule (2014MU69). Cette objet situé dans la ceinture de Kuiper, est le plus lointain visité par une sonde humaine.

MAJ 3: De nouvelles images sont parvenues de la sonde New Horizon.
Première surprise, il semble que l'ojet aux deux lobes soit "plat". En effet l'analyse de la lumière des étoiles en font, lors du passage de la sonde permet de reconstituer la forme 3D. Et il semble qu'ultima Thule, ne soit pas constitué des deux sphères accolées mais "deux galettes plates".

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De plus une nouvelle image très détaillée a été reçu par les équipes scientifiques. Celle-ci a été prise juste 6,5 minutes avant son passage au plus proche de l'objet. La résolution est de 33m/pix.

MAJ 2: Une nouvelle image haute résolution a été envoyée par la sonde les 18 et 19 janvier aux chercheurs du JPL. Acquise par l'instrument MVIC de l'instrument RALPH à 6700km d'Ultima Thule, elle montre des détails de 135m par pixel. On distingue parfaitement la jonction blanche entre les deux parties du corps céleste ainsi que des inhomogénéités de surface. Le petit lobe semble comporter un cercle en dépression (signe d'un impacte?).
Actuellement la sonde se trouve approximativement à 6.64 milliards de kilomètres de la Terre et file à 50700km/h dans la ceinture de Kuiper. Le signal radio émis par la sonde met 6h 9min pour nous parvenir.

MAJ: Les premières images du corps céleste sont parvenu aux équipes. Ultima Thule est bien constitué de deux corps. Ils sont sphériques tout les deux et il semble qu'ils se soient collés il y a longtemps.
Comme cité précédemment il faudra de nombreux mois pour récupérer toutes les données de la sonde.

Vue d'artiste d'Ultima Thule

A 6h33 heure de Paris, la sonde New Horizons a survolée cet astéroïde d'une trentaire de km de diamètre découvert en 2014 par le Téléscope spatiale Hubble. Celui-ci est situé à 6,5 milliard de kilomètre de la terre et fait parti de la ceinture de Kuiper. Une vaste région au delà de l'orbite de Pluton constitué de petits corps célestes. La sonde a pris, si tout c'est bien passé des photos d'Ultima Thule et est en train de nous les faire parvenir. Les scientifiques de la mission estiment qu'il faudra plusieurs mois pour rapatrier toutes les données que la sondes à prises lors de ce survol.
Voici une image prise hier par l'instrument "LORRI" de la sonde. L'objet brillant au centre est l'astéroïde en question:

photo de la camera LORIS en apporche d'Ultima Thule

Ce survol était à haut risque pour la sonde lancée à 51000 km/h. En effet celle-ci est passée à seulement 3500km d'Ultima Thule. Autant dire un cheveux vu de la Terre.

Position de la sonde dans le système solaire.

Le signal "d'acquisition" a bien été reçu par les équipes de la NASA et du JPL en charge de l'opération. Les premières images et résultats scientifiques arrivont le 2 janvier et promette d'être riche en enseignement.
Quelle forme aura l'objet? De quoi est il composé? S'est il formé comme la comète Churry?

Après ce beau cadeau de début d'année, Optroastro vous souhaites une bonne année et les meilleurs voeux astronomiquement !!

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Une image spectaculaire de Neptune avec le VLT (20/07/2018)

L'organisation pour la recherche astronomique européenne (ESO) a publié une photo de Neptune pris avec l'instrument MUSE derrière le télescope UT4 du VLT. Cette photo révèle des détails de la planète d'une précision meilleur que le télescope spaitale Hubble. Une première !

Prendre une photo très précise d'un objet céleste est toujours difficile du fait des turbulences de l'atmosphère. Et plus le télescope est grand plus cela est difficile. Depuis des dizaines d'année les astronomes ont mis au point une technique appelée optique adaptative. Cette technique permet d'analyse les turbulences et de corriger l'image de l'objet en temps réel avec un miroir déformable. Théoriquement il est possible ainsi de retrouver les performances en résolution angulaire des gros télescopes comme si ils se trouvaient dans l'espace.

L'ESO a ici mis un point un mode d'optique adaptative appelé tomographie, qui permet de faire une correction de l'atmosphère sur une surface plus large de l'image et avec une meilleur précision. Il en résulte une image de Neptune d'une précision inégalée pour un télescope terrestre et qui parvient même à faire mieux que le télescope Hubble qui se trouve lui dans l'espace. Enfin les télescopes terrestres qui sont plus gros dépasse la légende en terme de résolution dans le visible.

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La relativité générale testée aux abords d'un trou noir(26/07/2018)

MAJ:L'organisation pour la recherche astronomique européenne (ESO) vient d'annoncer qu'une équipe de recherche menée par le Max Planck Institut, a réalisé pour la première fois la mesure d'effet prévu par la relativité générale d'Einstein.

Image illustration S2 autour du trou noir, Crédit ESO

Il semble qu'Einstein ait encore raison. En effet d'après les mesures réalisées avec l'instrument interférométrique GRAVITY installé au VLTI(Chili) pendant le passage de l'étoile S2 au plus proche du trou noir, la théorie tient bon.

C'est la première fois qu'une telle mesure est réalisée. Il a fallu tout la puissance du VLTI équipée d'un nouvelle instrument ultra sensible et précis pour arriver à ce résultat. Les scientifiques du projet, ont réussi à mesurer très précisément, la trajectoire de l'étoile S2 quand celle-ci se trouvais à moins de 20 milliards de kilomètre du trou noir central de notre Galaxie. Cela à mis en évidence, une accélération de l'étoile jusqu'à 3% de la vitesse de la lumière. De plus en analysant son spectre il ont vu un décalage vers le rouge prévu par la théorie. Ce décalage s'explique par les effets relativistes aux abords du trou noir.

Pour arriver à ce résultat, les ingénieurs et astronomes ont mis au point l'instrument GRAVITY qui permet de recombiner la lumière capturée par les 4 grands télescopes du VLT en mode interférométrique. Ce mode permet d'obtenir la résolution d'un télescope de 120m de diamètre (distance entre les deux télescopes les plus éloigné). Cette instrument d'une grande complexité a tenu toute ces promesses. D'ici un an d'autres résultats arriveront ...

Liens vers le communiqué de l'ESO: https://www.eso.org/public/unitedkingdom/news/eso1825/

Graphique de la trajectoire de S2 autour du trou noir, crédit: ESO

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TESS, la nouvelle mission pour détecter des exoplanètes (23/04/2018)

TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite), est le remplaçant de Kepler. Il vient d'être lancé par une fusée Falcon 9 de SpaceX et a pour mission de détecter des explanètes en mesurant la luminosité des étoiles.

Avec ce lancement, la NASA est repartie pour encore faire une bonne moisson d'éxoplanètes. Cette nouvelle mission, observera pas moins de 200 000 étoiles situées à moins de 300 années lumières et par la méthode des transites, détectera des exoplanètes passant devant leurs étoiles. Dans cet échantillons d'étoiles, il y a les 1000 plus proches étoiles naines de la galaxie. C'est autour de celles-ci que TESS devrait détecter des exoplanètes de 2 ou 3 masses terrestres. Peut-être que certaines d'entre elles se trouveront dans la zone habitable et auront une atmosphère.
Cette mission est prévue pour une durée de 2 ans. Le but de TESS est aussi de préparer le terrain pour le télescope JWST qui permettra d'analyzer leurs atmosphères.

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JWST, nouveau retard pour le prochain télescope spatial (08/04/2018)

MAJ: Finalement le télescope ne sera pas lancé avant mars 2021 d'après le dernier communiqué de la NASA.
Le prochain télescope spatial, JWST, ne décollera pas au printemps 2019 comme annoncé récemment mais en mai 2020.

Photo du miroir primaire du télescope

Le James Webb Space Telecope, est souvant nomé le successeur du télescope Hubble. Même s'ils sont très différents, il est vrai qu'il se fait attendre. Initialement, celui-ci devait être lancé en 2008 mais les retards se sont accumulés devant la grande complexité de celui-ci. En effet pour rappel ce télescope possède un miroir beaucoup plus grand et il est donc segmenté. Cela implique de mettre au point toute une technologie pour "cophaser" les miroirs entre eux pour qu'ils n'en forment plus qu'un.
Autres défit: ce télescope observera dans l'infrarouge. Cela implique de le protéger de tout rayonnement infrarouge parasite à commencer par le Soleil.
Le télescope est donc doté d'un bouclier thermique composé de fine couche de milar qu devront se déployer une fois le télescope arrivé à sa destination d'observation. C'est ce bouclier qui semble poser problème aux équipes américaines et demande donc des tests généraux plus importants sur tout le télescope. Un commité d'expert extérieur doit faire une évaluation du projet pour le mener à terme.

Vue d'artiste du télescope avec son bouclier et sa charge scientifique

Ce nouveau retard va encore faire grimper la note de ce télescope très attendu par la communauté scientifique. D'ici quelques mois un calendrier plus précis des tests sera annoncé pour fixer la date du lancement par une fusée ariane 5.

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Super Lune pour la nouvelle année (07/01/2018)

Pour la nouvelle année, la lune se trouvait au plus proche de la terre sur son orbitre elliptique. On parle de "super lune"! Mais qu'est ce donc? Petit tour de ce phénomène.

Courbe photométrique du transit de la planète devant son étoile

La Lune ne suit par une orbite circulaire autour de la Terre. Pour cette raison, elle se trouve plus ou moins proche de nous. Elle peut ainsi nous appaître plus plus ou moins grande en fonction de sa position.
Ce premier janvier 2018, la Lune était proche de la Terre: à 356.565 km. Pour rappel la distance de la lune par rapport à la terre peut aller de 356 400km à 406 700 km. La Lune était donc pratiquement au plus proche. Cela à pour effet de luis donner un diamètre apparent plus grand.
Voici une comparaison de la Lune entre sont périgée et son apogée.

comparaison de la lune entre sont périgée et son apogée

Il faut savoir que ces supers Lunes ont tendance à devenir moins fréquente au fur et à mesure sur temps. En effet la Terre, tourne de moins en moins vite sur elle même (rassurer vous, il faut des millions d'année pour s'en apercevoir). Cela a pour effet d'éloigner la Lune de la Terre (par conservation de l'énergie cinétique). Ainsi au temps des dinosaures, la Lune était plus grosse qu'aujourd'hui en moyenne.
En tout cas, c'atait un joli petit cadeau poru les phtoographes pour la nouvelle année. Bonne et heureusement année astronomique 2018

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Survol de Pluton par New Horizon (30/07/2017)

Deux ans après le passage rapproché de Pluton par la sonde New Horizon , la NASA nous offre une vidéo de ce survol pour le moins fantastique.

Du faite de la distance de la sonde (5.9 milliards de km en moyenne), la NASA à mis du temps à récupérer toutes les images que le sonde avait prise durant son survol. Aujourd'hui c'est chose faite et après une minutieux travail de coloration et de recomposition, l'agence nous offre cette vidéo du survol. On peut voir un relief important (même si sur la vidéo il a été éxagéré pour mieux rendre compte) ainsi que des couleurs variées (du blanc au rouge ocre). On voit aussi beaucoup de glace d'azote et des crevasses impressionantes.
Pour rappel la sonde se dirige actuellement toujours plus loin dans le système solaire à la rencontre d'objet de la ceinture de Kuiper.

Source:
Site de New Horizon

Description (Anglais):
Using actual New Horizons data and digital elevation models of Pluto and its largest moon Charon, mission scientists have created flyover movies that offer spectacular new perspectives of the many unusual features that were discovered and which have reshaped our views of the Pluto system – from a vantage point even closer than the spacecraft itself. This dramatic Pluto flyover begins over the highlands to the southwest of the great expanse of nitrogen ice plain informally named Sputnik Planitia. The viewer first passes over the western margin of Sputnik, where it borders the dark, cratered terrain of Cthulhu Macula, with the blocky mountain ranges located within the plains seen on the right. The tour moves north past the rugged and fractured highlands of Voyager Terra and then turns southward over Pioneer Terra -- which exhibits deep and wide pits -- before concluding over the bladed terrain of Tartarus Dorsa in the far east of the encounter hemisphere. Digital mapping and rendering were performed by Paul Schenk and John Blackwell of the Lunar and Planetary Institute in Houston.

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Découverte d'une exoplanète qui pourrait être la meilleure candidate pour la recherche de la vie

Une équipe internationale d'astrophysiciens et d'astronomes vient de découvrir une exoplanète autour d'une naine brune dont les caractéristiques permettrait de chercher la vie sérieusement

vue d'artiste de la planète LHS 1140b

Après l'annonce du système planétaire Trappist 1 et sa ribambelle de planètes rocheuses, la recherche d'exoplanète montre sa pleine vitalité avec l'annonce de cette équipe internationale composée de chercheurs américains, anglais, francais, italiens, suisses portuguais et espagnols. Cette planète a été détectée (indirectement) pour la première fois avec l'instrument Mearth par transit. Puis l'instrument HARPS sur le télescope de 3.6m de l'ESO à l'observatoire de la Silla au Chili est entrée en scène pour observer cette exoplanète avec une autre technique (la méthode des vitesse radiale) permettant de donner plus d'informations sur la planète.

Cette planète agée (estimé) de 5 milliards d'années ayant un diamètre 1,4 fois plus grand que celui de la Terre et une densité 7 fois plus forte est surement rocheuse et se trouve dans la zone d'habitabilité de son étoile batisée LHS 1140 qui est une naine brune de la constellation de la Baleine. Son orbite et l'angle sous laquelle on la voit fait que la planète passe devant sont étoile tout les 25 jours provoquant ainsi une baisse de luminosité (transit). Cette caractéristique orbitale associé au paramètre physique de cette planète, suggère qu'elle pourrait être la cible idéale pour la recherche de signes (biomarqueurs) de vie par analyse de son atmosphère.

Les astronomes sont en train de faire des demandes de temps pour observer LHS 1140b avec le télescope spatial Hubble en vue d'analyser spectrométriquement son atmosphère. Les prochains grand télescopes actuellement en contructions tourneront aussi leurs miroirs vers ce système pour affiner la détection.

Courbe photométrique du transit de la planète devant son étoile

Source:
Publication: A temperate rocky super-Earth transiting a nearby cool star
Nature: https://www.nature.com
IPAG: http://ipag.osug.fr/science-pour-tous/faits-marquants/article/une-exoplanete-nouvellement
ESO: http://www.eso.org/public/france/news/eso1712/

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Premier TimeLapse !

Le TimeLapse est une technique photographique en plein explosion. Elle consiste à prendre des photos (génralement de paysage) à intervalle de temps régulier pour faire une dynamique lente comme le passage de nuage, ou dans notre cas le défilement de la voie lactée.
Je me suis donc essayé à cet exercice, à l'observatoire de La Silla au Chili avec comme décor le télescope de 3.60m et celui d'1.2 m au premier plan.

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Bonne et heureuse année 2017 !

image happy new year

L'année 2016 a été encore riche en découverte astronomique. Gageons que 2017 le sera tout autant. Avec le début de la construction de nouveau super télescope (ELTs) européens et américains, la poursuite des observations en ondes gravitationnelles menées par LIGO et bientôt Virgo. La course à la découverte de la 9eme planète du système solaire, la mise en route de Gravity, l'insturment du VLTI qui mesurera avec une précision inédtite l'nevironnement du trou noir de la Voie Lactée. Et pleins d'autres découverte qui s'annonce pationnante.
Je vous souhaite une très bonne année 2017 et de trouver ce que vous cherchez sur Optroastro.com.
Pour ma part je vais continuer à photographier le ciel en essayant de ne pas me perdre dans ses infini beauté :) !
Optrolight

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MOOC: A la recherche de planètes habitables

Transit de Mercure

L'Observatoire de Grenoble en lien avec l'IPAG et la plateforme de cours numériques FUN ont produit un MOOC d'astrophysique accéssible à tous sur le thème: A la recherche des planètes habitables.


Fun MOOC - À la recherche d'autres planètes... par fr-universite-numerique

Ce cours en ligne accessible à tous et de tout niveaux vous permettant d'apprendre et de comprendre comment on recherche des exoplanètes et si la vie peut y être présente.
C'est gratuit, demande peut d'effort et très bien réalisé. Alors inscrivez-vous et ouvrez grand vos yeux !! C'est pas ici que ça se passe : www.fun-mooc.fr

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Transit de Mercure devant le Soleil (28/04/2016)

Le lundi 9 mai 2016 la petite planète Mercure passera devant le soleil depuis notre point de vue Terrestre. Un évenement exceptionnel qui durera 7 h!

Simulation du transit de Mercure. Crédit Observatoire de Paris
Credits: Observatoire de Paris

Dans son ballet autour de notre étoile, la planète Mercure passe parfois dans l'axe terre soleil nous permettant ainsi de voir la planète passer devant le disque solaire.
Ce transit sera l'occasion pour beaucoup d'entre nous de voir cette planète souvant dans caché dans l'éclat du soleil.
Il faudra pour cela s'équiper de matériel spécial (lunette d'éclispe de soleil ou filtre spécial dans son appareil photo). En effet il ne faut jamais regarder le soleil sans protection pour les yeux même à l'oeil nue sous peine d'endomager ces yeux irrémédiablement!

Je vous invite à aller sur la page wikipédia dédiée au transit de Mercure.

La vidéo ci-dessous est une simulation de l'observatoire de Paris de la trajectoire apparente de Mercure devant le soleil visible à Paris en prenant en compte la rotation de la terre.

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Détection d'onde gravitationnelle 11/02/2016

C'est fait!! Encore une fois Einstein avait raison. Des scientifiques du projet LIGO" et VIRGO ont détecté pour la première fois des ondes gravitationnelles, validant une fois de plus la théorie d'Albert Einstein

Video is not visible, most likely your browser does not support HTML5 video

C'est une avancée majeure pour l'astronomie et la compréhension du monde qui nous entoure. La détection d'ondes gravitationnelles ouvre un nouveau champ de l'astrophysique et va permettre à moyen long terme de sonder le cosmos comme on ne l'a encore jamais fait.

Onde gravitationnelle?

C'est une onde de déformation (une oscillation) de l'espace temps. On utilise souvent comme analogie, une onde se déplaçant à la surface de l'eau après avoir jeté un caillou. Sauf qu'ici la déformation n'est pas la surface de l'eau, mais l'espace temps lui même.
Ces ondes prédit par le plus célèbre physicien tirant la langue, sont le témoignage du déplacement d'objet de forte masse à très grande vitesse comme des trous noirs ou des étoiles à neutron. Bref des objets très denses !! Je vous invite à faire un tour sur wikipédia pour en apprendre plus !

Comment on les a détectées?

Pour détecter des ondes lumineuses, on utilise des caméras ou des antennes. Ici on veut mesurer quelque chose qui déforme l'espace temps. On va donc mesurer une distance entre deux points. Si une onde gravitationnelle passe elle devrait allonger ou raccourcir la distance entre ces deux points.
Voilà pour la théorie, dans la pratique les dimensions en jeux sont très très très très ... très très petites !! En effet une onde gravitationnelle ne va pas allonger la distance entre deux points de quelques centimètres mais plutôt de ~ 10^{-13}m pour un cercle de la taille de la terre. Soit plus petit que la taille d'un atome ! Du coup on ne va pas prendre un double décimètre mais plutôt utiliser une techique très puissante pour mesurer des choses très petites: l'interférométrie. C'est technique consistant à recombiner (mélanger) très précisément deux signaux émis par la même source (un laser dans notre cas) permet d'obtenir la précision requise.

LIGO et VIRGO sont trois interféromètres gréants en forme de "L" (2 LIGO et 1 pour VIRGO). Chaque bras de l'interféromètre fait 3 kilomètres de long. Il s'agit un tube sous vide dans lequel circule un faisceau laser très précis. Après avoir parcouru 3 km, il se réfléchit sur un miroir pour revenir à la jonction des deux bras et se recombine avec son jumeaux. La précision de mesure demandée est telle qu'il faut plusieurs mois de test pour vérifier le possible signal d'onde gravitationnelle. En effet à cette précision de mesure la moindre chose provoque une vibration affectant la mesure !!

Les scientifiques accumulent donc les données pour identifier et écarter toutes les sources de pollution des mesures.

Schéma de l'interféromètre Virgo
Simplified optical scheme of the Virgo interferometer (Credits: EGO & The Virgo Collaboration) - See more at: http://public.virgo-gw.eu/what-is-virgo/#sthash.ZiufzxtH.dpuf

La découverte

Les scientifiques ont annoncé aujourd'hui, la première détection certaine d'une onde gravitationnelle. Elle a été faite le 14 septembre 2015 vers 10h. Le signal mesuré est visible ci-dessous.

Signal interférométrique mesurée pendant l'onde gravitationnelle
Credits: APOD - NASA

On oberve un signal avec du bruit puis une forme de vague qui s'arrête brusquement. Cela montre l'augmentation de la puissance des ondes provoquées par les trous noirs tournant de plus en plus vite puis des ondes plus rapporchées et s'arretant brusquement signalant la fusion des deux trous noirs. La masse estimée des deux trous noirs est de 29 et 36 masses solaires. Seul les deux interféromètres de LIGO ont détectés l'onde car VIRGO est en maintenance pour accroitre sa sensibilité. Les deux interféromètres ont reçu le signal avec un décalalge de 7 millisecondes. Connaissant la disance entre eux on a pu estimer la direction d'ou venait le signal, soit une zone dans le ciel de 20 degrés (ce qui est grand). On estime que le trou noir issus de cette fusion ayant généré cette onde gravitationnelle est situé à 1.4 milliards d'années-lumière.


Ondes gravitationnelles : les détecteurs de l... par CNRS

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Une neuvième planète?

Aujourd'hui jeudi 20 Janvier 2016, des astronomes annoncent dans un papier publié dans "The Astronomical Journal" qu'une neuvième planète pourrait éxister dans le système solaire. Explications.

Orbite possible de la neuvième planète

Dans l'histoire de la découverte des planètes du système solaire, seulement deux ont été trouvés hors période de l'antiquité. Il s'agit d'Uranus et de Neptune. Neptune fut prédite en observant l'orbite étrange de d'Uranus puis observée ensuite. Les astronomes applique ici la même technique. Depuis 20 ans de plus en plus de corps ont été découvert dans notre système solaire. Appelé "planètes naines", ces objets dont Pluton fait parti, ont des orbites exentriques et perturbées. C'est en analysant ces orbites et par simulation numériques que les astronomes pensent qu'une neuvième planète existe.

A quoi resemble t'elle?

Pour l'instant cette planète n'a pu être observée. Mais cela n'empèche pas grâce aux modèles d'en déduire sa masse et son orbite probable. Elle ferait le tour du Soleil en 10000 - 20000 ans. Soit une orbite très éloignée du Soleil. Pour donner un ordre d'idée Pluton fait le tour du soleil en 247,7ans. Les perturbations gravitationnelles qu'elle produit permettent d'estimer que sa masse serait 10 fois plus importante que la Terre. A l'instar de Pluton il est possible qu'elle soit recouverte de glace.

Les astronomes ont vérifié dans les archives si on ne l'aurait pas photographié sans le savoir mais ils n'ont rien trouvé dans la région où ils pensent qu'elle se trouve. Cette neuvième planète va concentrer une grande attention des grands observatoires pour essayer de la débusquer. Les chercheurs estiment qu'il leur faudra 5 ans pour sonder toute la zone où il pense la trouver.

Ce serait un des évenements majeur en astronomie des ces dernières années et cela montre que le système solaire recelle encore bien des régions inexplorées.

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Alignement de 5 planètes

Pendant un mois, du 20 janvier au 20 février, 5 planètes seront visibles dans le ciel !!


Cinq planètes vont s'aligner dans le ciel de janvier pour la première fois depuis 10 ans par Gentside Découverte par Gentside Découverte

Cela ne s'est pas produit depuis 10 ans, mais le ballet céleste nous offre anouveau la possibilité d'admirer 5 planètes au court de la nuit. Mercure, Vénus, Saturne, Mars et Jupiter se succèderont dans la nuit.

Vénus et Jupiter seront aisément repérable car très brillantes. Mars sera un peu plus dur mais sa teinte rouge permettra de l'identifier. Mercure sera plus difficile car elle sera proche de l'horizon.

La période optimale est très tôt le matin avant que le jour se lève en direction du sud. Toutes les planètes devrait être visible.

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Eclipse de Super Lune!!

Dans la nuit de Dimanche à Lundi, le ciel va nous offrir un spectacle rare: une éclipse de Super Lune !! Un moment à ne pas rater malgré l'horaire très matinal (4h du matin) !!

Photo montage lors du'une éclipse de Lune

Le 28 septembre très tôt le matin (entre 2h et 7h), la Lune va se parer d'une teinte rougeatre en passant dans le cône d'obscurité produit par la terre avec le Soleil. Ce phénomène visible peu de fois dans l'année est appelé eclipse de Lune et se produit lorsque la Terre cache des rayons du soleil la Lune.

Schéma d'une éclipse de Lune

Pourquoi la lune va devenir rouge?

Cela est dû aux rayons du soleil diffracté dans l'atmosphère de la Terre qui vont aller éclairer la lune ensuite. C'est le même phénomène qui fait que le soleil apparait rouge quan dil est bas sur l'horizon.

L'autre facteur qui fait que cette éclipse est rare est le faite que la Lune va se trouver au plus proche de la Terre lors de l'eclispe. En effet la Lune ne décrit pas une trajectoire parfaitement ciruclaire autour de la Terre. Elle décrit une élipse. Elle apparaitra environ 14% plus grosse que lorsqu'elle se trouve au plus loin. Ces deux configurations réunies promettent un spectacle somptueux. Ce phénomène ne sera pas visible avant une trentaine d'année !!

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New Horizon approche de Pluton !

Dernières nouvelles: cliquer ici!

La sonde américaine New Horizon se rapproche chaque jour un peu plus de son passage en rase motte de la planète naine Pluton. De quoi voir pour la première fois depuis plus de 40 ans, un nouveau paysage dans le système solaire.

Photo de Pluton et Charon - New Horizon NASA

Il n'est pas donné tous les jours de découvrir un nouveau paysage, même dans le système solaire. Ainsi pluton pour la première fois à la chance de voir passé une sonde très proche d'elle.
New Horizon lancé le 19 janvier 2006 est partie en ligne droite à la rencontre de cette planète dont on connait presque rien. Le télescope patiale Hubble malgré sa vue perçante, ne produit qu'une image de quelques pixels de cette planète naine lointaine (49 UA). Aujourd'hui grace à la sonde on possède une image plus précise chaque jour. Dans 12 jours le 14 juillet, la sonde passera au plus près de la planête Pluton puis de son satellite Charon. Elle n'aura que quelques heures pour faire toutes les mesures avant de s'éloigné.

Schéma des étapes clés de la sonde New Horizon NASA

Image de la sonde New Horizon NASA

La sonde possède 7 instruments:

Pour en savoir plus sur cette mission exceptionnelle: site de la NASA - New Horizon

MAJ:07/07/2015
Après avoir perdu la communication pendant quelques heures avec la sonde, suite à une mauvaise ligne de commande dans les instructions finale pour le passage au plus proche de pluton, la sonde est revenu à un état nominale. Voici les dernières images de Pluton.

Photo de Pluton du 5 juillet suivant sa rotation. - New Horizon NASA

MAJ:09/07/2015
Nouvelle image de pluton. On remarque la couleur rouge de la planête naine et des surface claires et foncées

This image of Pluto from New Horizons’ Long Range Reconnaissance Imager (LORRI) was received on July 8, and has been combined with lower-resolution color information from the Ralph instrument. - New Horizon NASA

MAJ:13/07/2015
Nouvelle image de Pluton et Charon. Les détails sont de plus en plus fin. Il semble que les formations circulaire soit des impactes de météores. On peut identidiers différentes zones géologiques

On July 11, 2015, New Horizons captured a world that is growing more fascinating by the day. For the first time on Pluto, this view reveals linear features that may be cliffs, as well as a circular feature that could be an impact crater. Rotating into view is the bright heart-shaped feature that will be seen in more detail during New Horizons' closest approach on July 14. The annotated version includes a diagram indicating Pluto's north pole, equator, and central meridian.
Credit: NASA/JHUAPL/SWRI

Pluton. Credit: NASA/JHUAPL/SWRI

Charon. Credit: NASA/JHUAPL/SWRI

MAJ:14/07/2015
Nouvelle image de Pluton en couleur juste avant son passage au plus proche de la planète naine.

Credit: NASA/JHUAPL/SWRI

MAJ:15/07/2015
Nouvelle image de Pluton et charon en fausses couleurs pendant son passage au plus proche du système.

Pluto and Charon in False Color Show Compositional Diversity

This July 13, 2015, image of Pluto and Charon is presented in false colors to make differences in surface material and features easy to see. It was obtained by the Ralph instrument on NASA's New Horizons spacecraft, using three filters to obtain color information, which is exaggerated in the image. These are not the actual colors of Pluto and Charon, and the apparent distance between the two bodies has been reduced for this side-by-side view.

The image reveals that the bright heart-shaped region of Pluto includes areas that differ in color characteristics. The western lobe, shaped like an ice-cream cone, appears peach color in this image. A mottled area on the right (east) appears bluish. Even within Pluto's northern polar cap, in the upper part of the image, various shades of yellow-orange indicate subtle compositional differences.

The surface of Charon is viewed using the same exaggerated color. The red on the dark northern polar cap of Charon is attributed to hydrocarbon materials including a class of chemical compounds called tholins. The mottled colors at lower latitudes point to the diversity of terrains on Charon.

This image was taken at 3:38 a.m. EDT on July 13, one day before New Horizons’ closest approach to Pluto.

NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

MAJ:16/07/2015
Un zoom impressionnant sur la surface de Pluton.

July 15, 2015
From Mountains to Moons: Multiple Discoveries from NASA's New Horizons Pluto Mission

Pluto: The Ice Plot Thickens

Icy mountains on Pluto and a new, crisp view of its largest moon, Charon, are among the several discoveries announced Wednesday by the NASA's New Horizons team, just one day after the spacecraft's first ever Pluto flyby.

Pluto New Horizons is a true mission of exploration showing us why basic scientific research is so important, said John Grunsfeld, associate administrator for NASA's Science Mission Directorate in Washington. The mission has had nine years to build expectations about what we would see during closest approach to Pluto and Charon. Today, we get the first sampling of the scientific treasure collected during those critical moments, and I can tell you it dramatically surpasses those high expectations.

Home run! said Alan Stern, principal investigator for New Horizons at the Southwest Research Institute (SwRI) in Boulder, Colorado. New Horizons is returning amazing results already. The data look absolutely gorgeous, and Pluto and Charon are just mind blowing.

A new close-up image of an equatorial region near the base of Pluto's bright heart-shaped feature shows a mountain range with peaks jutting as high as 11,000 feet (3,500 meters) above the surface of the icy body.

The mountains on Pluto likely formed no more than 100 million years ago -- mere youngsters in a 4.56-billion-year-old solar system. This suggests the close-up region, which covers about one percent of Pluto's surface, may still be geologically active today.

This is one of the youngest surfaces we've ever seen in the solar system, said Jeff Moore of the New Horizons Geology, Geophysics and Imaging Team (GGI) at NASA's Ames Research Center in Moffett Field, California.

Unlike the icy moons of giant planets, Pluto cannot be heated by gravitational interactions with a much larger planetary body. Some other process must be generating the mountainous landscape.

This may cause us to rethink what powers geological activity on many other icy worlds, says GGI deputy team leader John Spencer, SwRI.

The new view of Charon reveals a youthful and varied terrain. Scientists are surprised by the apparent lack of craters. A swath of cliffs and troughs stretching about 600 miles (1,000 kilometers) suggests widespread fracturing of Charon's crust, likely the result of internal geological processes. The image also shows a canyon estimated to be 4 to 6 miles (7 to 9 kilometers) deep. In Charon's north polar region, the dark surface markings have a diffuse boundary, suggesting a thin deposit or stain on the surface.

Charon's Surprising Youthful and Varied Terrain

Hydra Emerges from the Shadows

New Horizons also observed the smaller members of the Pluto system, which includes four other moons: Nix, Hydra, Styx and Kerberos. A new sneak-peak image of Hydra is the first to reveal its apparent irregular shape and its size, estimated to be about 27 by 20 miles (43 by 33 kilometers).

The observations also indicate Hydra's surface is probably coated with water ice. Future images will reveal more clues about the formation of this and the other moon billions of years ago. Spectroscopic data from New Horizons' Ralph instruments reveal an abundance of methane ice, but with striking differences among regions across the frozen surface of Pluto.
Credit: NASA/JHUAPL/SWRI

MAJ:18/07/2015
De la glace et des détails.


In the center left of Pluto’s vast heart-shaped feature – informally named “Tombaugh Regio” - lies a vast, craterless plain that appears to be no more than 100 million years old, and is possibly still being shaped by geologic processes. This frozen region is north of Pluto’s icy mountains and has been informally named Sputnik Planum (Sputnik Plain), after Earth’s first artificial satellite.
Image credit: NASA/JHUAPL/SwRI


This simulated flyover of Pluto’s Norgay Montes (Norgay Mountains) and Sputnik Planum (Sputnik Plain) was created from New Horizons closest-approach images. Norgay Montes have been informally named for Tenzing Norgay, one of the first two humans to reach the summit of Mount Everest. Sputnik Planum is informally named for Earth’s first artificial satellite. The images were acquired by the Long Range Reconnaissance Imager (LORRI) on July 14 from a distance of 48,000 miles (77,000 kilometers). Features as small as a half-mile (1 kilometer) across are visible.
Image credit: NASA/JHUAPL/SwRI

MAJ:21/09/2015
Une vue panoramique de Pluton et des montagnes de Glace

Just 15 minutes after its closest approach to Pluto on July 14, 2015, NASA's New Horizons spacecraft looked back toward the sun and captured this near-sunset view of the rugged, icy mountains and flat ice plains extending to Pluto's horizon. The smooth expanse of the informally named icy plain Sputnik Planum (right) is flanked to the west (left) by rugged mountains up to 11,000 feet (3,500 meters) high, including the informally named Norgay Montes in the foreground and Hillary Montes on the skyline. To the right, east of Sputnik, rougher terrain is cut by apparent glaciers. The backlighting highlights more than a dozen layers of haze in Pluto’s tenuous but distended atmosphere. The image was taken from a distance of 11,000 miles (18,000 kilometers) to Pluto; the scene is 780 miles (1,250 kilometers) wide. Crédit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

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Télescope Spatial Hubble: 25 anniversaires !!

Le télescope spatial Hubble a été lancé il y a 25 ans. Il a permis de révolutionner notre savoir de l'univers. Revenons sur ce télescope hors du commun.

HST de son acronyme anglais, à été mis en orbite par la navette spatiale américaine le 24 avril 1990. Il évolue depuis à une altitude de 590km au dessus de nos têtes à une vitesse de 28000km/h. D'une masse de 11 tonnes, il mesure 13.2 m de long et à un diamètre de 4.2m. Son design optique est de type Ritchey-Chrétien. Son miroir primaire à un diamètre de 2.4m et le secondaire de 30 cm. Voilà pour les mensurations du bébé

Photo de Hubble - Hubble NASA/ES

Hubble est le fruit de la collaboration entre la NASA et l'Agence Spatiale Européenne (ESA) qui a participé à certains des instruments du télescope. Ce télescope de par son positionnement privilégié, loin de la pollution lumineuse et hors de l'atmosphère terrestre a permis de faire des images d'une résolution inégalée avant l'avènement de l'optique adaptative. Ces images ont fait avancer les connaissances dans domaines très variés de l'astrophysique. Que ce soit de l'étude du système solaire, aux exoplanètes, formations des étoiles ou la cosmologie.

La vie de ce télescope est pleine de défi technologique. Après un lancement réussi, rapidement les astronomes se rendent compte que le télescope à un problème, il voit flou. La cause est identifié et le problème optique provient du miroir primaire qui est 2µm trop plat sur les bords. Ce défaut optique à pu être corrigé en remplaçant un des instruments par le système de correction COSTAR (Corrective Optics Space Telescope Axial Replacement).

Image flou d'hubble
Photo de la galaxie M100 avant et après la correction du défaut de Hubble.

Hubble à eu au total 5 visites de la navette spatiale. Ces visites ont permis de changer divers éléments du télescope tomber en panne comme les gyroscopes ou d'améliorer les instruments et scientifiques tel que les caméras. Ces améliorations ont permis de repousser les limites de sensibilités du télescope et lui donner une nouvelle jeunesse. La dernière date de 2009 et un résumer vidéo est disponible. Depuis le mise à la retraite de la navette spatial, il n'ai plus possible de rendre visite au télescope et donc d'y faire de la maintenance.

Parmi les images magnifiques qu'a fait Hubble, l'une d'entre elle est très célèbre, "les piliers de la création".

Photo de Hubble - Hubble NASA/ES

Il y a aussi le "eXtrem deep field de Hubble" ou champ profond extrem de Hubble qui est une image très longue pose réalisée dans une petite portion du ciel sans étoiles apparentes. Cette image a permis de révéler une énorme quantité de galaxie très lointaines. Cela à révolutionner la cosmologie. Vous pouvez regarder la vidéo sur le sujet d'e-penser.

Pour retrouver toutes les images de Hubbler vous pouvez vous rendre sur le site officiel. Elles sont classées en trois catégories: Cosmologie, science des planètes et science des galaxies.

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Vesta: survolez la planète naine !

La NASA nous propose une application pour survolez la planète naine Vesta récemment approcher par la sonde Dawn !!

Pour une meilleur expérience la NASA recommande d'utiliser les dernières versions de Chrome, Firefox ou Safari comme navigateur internet.

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Eclispe de soleil partiel en France !!

Le 20 mars 2015 à 9h17 commencera une éclipse de soleil. En france elle sera partiel, c'est à dire que la lune n'ocultera pas totalement le soleil.
Elle sera à son maximum vers 10h30 du matin. L'occultation sera la plus forte dans le nord de la france. Voici un tableau montrant le pourcentage d'occultation maximum ainsi que l'heure.

tableau des occultations suivant les villes
Tableau donnant l'occultation (en %) suivant les villes avec la hateur maximal du soleil dans le ciel et l'heure du maximum. Source: Science et Avenir

Voici une images montrant le lieu de passage de l'eclispe sur le globe avec en bleu la zone de totalité.

Carte de l'eclipse

Enfin voici une simulation montrant le passage de la lune devant le soleil pour visible vers Grenoble.

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Rosetta: Philae s'est posé sur la comète

Dernières infos et photos en bas de la page.

MAJ: (Sep 2016) Philae retrouvé par Rosetta.

Dans sa ronde autour de la comète devant l'ammener à s'écraser sur celle-ci, la sonde Rosetta à réussi à prendre en photo avec une résolution suffisante le petit robot Philae.
On peut voir sur les photos qu'il se situe à l'endroit prévu d'après les dernières données. On distingue clairement sa position avec deux jambe en l'air. Ces images permettront de réinterpréter plus finement les donnés radar nottamment. l'histoire de fabuleuse mission s'achève donc sur cette image. le 30 septembre la sonde Rosetta s'écrasera sur la comète Churry en ayant aupparavent envoyé des images de plus en plus précis de la surface de la comète.

Photo prise par Philae montrant Rosetta
Photo de prise par Philae par Rosetta Crédit:ESA

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Le module Philae attaché à Rosetta depuis 10 ans s'est posé vers 16h30 sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Il s'est détaché ce matin vers 9h30 à la vitesse de 3km/h. La sonde Rosetta et Philae se sont photographiés mutuellement confirmant la séparation. Après un long suspens la confirmation de l'atterrissage est arrivé au centre de contrôle de l'ESA en Allemagne.

Photo prise par Philae montrant Rosetta Photo prise par Philae montrant Rosetta
Photo de prise par Philae pendant la descente et par Rosetta Crédit:ESA

Actuellement l'esa est en train de télécharger les informations contenues dans la mémoire de Philae. Il semble que les harpons n'auraient pas fonctionné comme prévu. Le module ne serait pas arrimé. Mais les informations continuent d'arriver. Les photos du panorama de la sonde risque de prendre du temps (problème logiciel à bord de la sonde).

Photo du sol de la comète prise par Philae
Photo de prise par un des instruments de Philae pendant la descente à environ 3km de la surface.. Crédit:ESA

Photo du sol de la comète prise par Philae
Photo de prise par un des instruments de Philae juste avant de se poser. Crédit:ESA

Grace aux images prises par Philae pendant sa descente, les ingénieurs ont réussi à localiser le lieu de l'atterrissage. Il reste un doute quand même du faite des rebonds que semble avoir fait le module.

Panoramma des photos permettant le localisation de Philae

Une nouvelle image de la sonde prise à la surface. Les autres arrivents cet après midi.

Photo du sol de la comète prise par Philae
Photo prise au sol par Philae. On aperçoit un des pieds du robot. un gros rocher se dresse juste à coté. Crédit:ESA

Suite à la conférence de press de l'ESA, nous savons maintenant que la sonde a touché le sol, à l'endroit prévu mais a rebondi avec un saut qui a duré 2 h puis un deuxième rebond qui a duré 6 minutes environs. Philae se trouve actuellement sur le coté de la tête de la comète avec un des pieds en l'air. La sonde reçoit seulenemnt 1h30 de soleil par tranche de 12h au lieu des 7h prévu si elle avait atterri au bon endroit.

Image montrant le lieu acutelle de Philae en bleu. En rouge le premier point de contact. Exactement comme il était prévu.
Image montrant le lieu actuelle de Philae en bleu. En rouge le premier point de contact. Exactement comme il était prévu.. Crédit:ESA


Vidéo montrant Philae juste après le premier rebond. On distingue son ombre.

Le petit module Philae a réussi en toutes fin de vie de sa batterie à forer la comète et à analyser les échantillons. Après une énième coupure de communication avec la sonde Rosetta du faite de son passage sous l'horizon, Philae a réussi à transmettre toutes les donnés et se réorienté pour permettre une meilleur recharges des batteries avec le Soleil. Le module est aujourd'hui en hibernation en attendant que la comète se rapproche du Soleil et permettre ainsi une recharge des batterie.

Une nouvelle image de la sonde Rosetta montrant philae pendant sa descente et après son rebond.

Image prise par Rosettta montrant Philae.
Image prise par Rosettta montrant Philae. Crédit:ESA

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Rosetta en orbite autour de "Chury"

L'atterrisseur Philae ira se poser sur la comète le 12 novembre 2014 !!

"Selfie de la sonde avec la comète en arrière plan

Photo de la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko prise par la sonde Rosetta en selfie
Photo réalisé le 7 octobre en mode Selfie de la sonde Roesetta avec en arrière plan la comète. Crédit: ESA

L'ESA dans son dernier communiqué vient d'annoncer la mise en orbite résussi de la sonde Rosetta autour de la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko dit "Chury".

Photo de la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko prise par la sonde Rosetta
Photo prise par la sonde Rosetta en orbite de la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko; On peut voir que la comète est composée de deux blocs liés.

Après un périple de 10 ans autour du soleil à la poursuite de la comète, la sonde s'est parfaitement satellisée en orbite de la comète le 6 Août 2014. C'est une sacrée prouesse qu'ont réalisé les ingénieurs et scientifiqus de la mission Rosetta. En effet il a fallu ralentir à une vitesse de quelques kilomètre par heure la vitesse relative de la sonde pour qu'elle puisse se satelliser. Du fait de la faible pesanteur de la comète, la manoeuvre n'était pas facile.
Actuellement le couple ce trouve à 405 millions de kilomètres de la Terre entre l'orbite de Jupiter et Mars. La sonde va suivre la comète ainsi jusqu'au point le plus proche de son orbite autour du soleil. La vitesse de la comète est actuellement de 55000 kilomètres par heure.

Durant ce voyage la sonde va osculter avec ces instruments scientifiques à bord, la comète pour en comprendre sa composition. Les comètes font parti des objets les plus vieux du système solaire et leur composition n'a que peu changée. En les étudiants, les scientifiques peuvent remonter à la composition du nuage de gaz à l'origine du système solaire et en apprendre mieux sur l'origine de l'eau et de la vie.
Déjà les premières images de la comètes prises par la sonde interrogent. Le spectromètre de la sonde à permeis déjà de mesurer la température de la surface de la comète: -70°C.

Ces observations serviront aussi à identifier des sites d'atterrissage pour le module Philae qui au début du mois de novembre tentera de se poser sur la comète pour l'analyser au plus près. Notamment avec le Radar CONSERT qui permettra de faire une cartographie détaillée du coeur de la comète.
Rendez- vous au début du mois de novembre pour de nouvelle news sur le sujet.

L'ESA choisi le site J

Philae, l’atterrisseur de Rosetta, va se poser sur le site « J », une zone mystérieuse de la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko, qui offre un potentiel scientifique exceptionnel ; il nous donnera un aperçu de l’activité alentours et présente très peu de risques pour l’atterrisseur comparé aux autres sites présélectionnés. Le site « J » se trouve sur la « tête » de la comète, objet de forme irrégulière qui mesure à peine plus de 4 km en son point le plus large. Le choix du site « J » comme site principal s’est fait à l’unanimité. Le site de secours, « C », est quant à lui sur le « corps » de la comète. L’atterrisseur, qui pèse une centaine de kilos, devrait atteindre la surface de la comète le 11 novembre ; il réalisera des mesures approfondies pour caractériser le noyau in situ, ce qui constituera une grande première. Mais le choix du site d’atterrissage n’a pas été chose aisée.

image du site J
Localisation du site J. Credits: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA"

« Comme les images prises à proximité l’ont montré récemment, la comète est un territoire à la fois beau et risqué ; elle est passionnante sur le plan scientifique, mais sa forme constitue un défi sur le plan opérationnel », explique Stephan Ulamec, Responsable de l’atterrisseur Philae au Centre aérospatial allemand (DLR). « Aucun des sites présélectionnés ne remplissait à 100 % l’ensemble des critères opérationnels, mais le site « J » est de toute évidence le meilleur ». « Nous allons procéder à la première analyse in situ jamais réalisée sur une comète, ce qui nous apportera des informations sans précédent sur sa composition, sa structure et son évolution », ajoute Jean-Pierre Bibring, Responsable scientifique de l’atterrisseur et responsable de recherche de l’instrument CIVA à l'Institut d’Astrophysique Spatiale (IAS) d'Orsay (France).

« Le site « J » nous donne en particulier la possibilité d’analyser de la matière primitive, de caractériser les propriétés du noyau et d’étudier les processus qui sous-tendent son activité. » La recherche du site d’atterrissage n’a pu débuter que lorsque Rosetta s’est trouvée à proximité de la comète le 6 août et qu’on a pu la voir pour la première fois de façon suffisamment proche. Le 24 août, grâce aux données collectées alors que la sonde était encore à environ 100 km de la comète, cinq zones ont été présélectionnées pour être analysées de façon plus approfondie. Depuis, la sonde a continué d’avancer et est à une trentaine de kilomètres de la comète, ce qui permet une étude scientifique plus précise des sites d’atterrissage potentiels. En parallèle, les équipes chargées des opérations et de la dynamique de vol ont exploré les différentes possibilités de largage de Philae sur les cinq sites. Au cours du week-end, les équipes chargées de la sélection du site d’atterrissage au Centre des opérations scientifiques et de la navigation de Philae du CNES (l’agence spatiale française) et au Centre de contrôle de l’atterrisseur du DLR, ainsi que des scientifiques chargés des instruments de Philae et l’équipe responsable de Rosetta à l’ESA se sont retrouvés au CNES, à Toulouse (France), pour étudier les données disponibles et choisir le site principal et le site de secours. Un certain nombre de points critiques ont été analysés, notamment la nécessité de trouver une trajectoire sûre pour déployer Philae à la surface de la comète, sur une zone où le nombre de dangers identifiés devait être minime. Après l’atterrissage, d’autres facteurs devaient être pris en compte, comme l’équilibre jour/nuit et la fréquence des liaisons de communication avec l’orbiteur. Comme la descente vers la comète est passive, le seul élément prévisible est le point d’atterrissage qui se situera dans une ellipse mesurant quelques centaines de mètres.

Une zone de un kilomètre carré a été évaluée pour chaque site présélectionné. Sur le site « J », la majeure partie des pentes font moins de 30° par rapport à la verticale locale, ce qui limite les risques de voir l’atterrisseur se renverser lorsqu’il touchera la surface. Ce site est également peu rocailleux et reçoit suffisamment de lumière au quotidien pour que Philae puisse recharger ses batteries et poursuivre sa mission scientifique à la surface après la phase initiale pendant laquelle il est alimenté par une pile. Une estimation préliminaire de la trajectoire vers le site « J » a montré que le temps de descente de Philae serait d’environ sept heures, durée qui ne compromettrait pas les observations in situ en consommant une trop grande quantité de l’énergie fournie par la pile. Les sites « B » et « C » avaient été envisagés comme sites de secours, mais « C » a finalement été choisi pour ses possibilités d’éclairement supérieures et son sol peu rocailleux. Les sites « A » et « I » semblaient intéressants lors de la première série de discussions, mais ont été écartés lors de la deuxième car ils ne remplissaient pas plusieurs des critères clés. Un calendrier opérationnel détaillé va désormais être préparé afin d’établir la trajectoire d’approche précise de Rosetta pour qu’elle dépose Philae sur le site « J ». L’atterrissage doit avoir lieu avant la mi-novembre, moment où la comète devrait devenir plus active en s’approchant du Soleil. « Il n’y a pas de temps à perdre, mais maintenant que nous sommes à proximité, les opérations scientifiques et de cartographie en continu vont nous aider à mieux analyser les sites d’atterrissage principal et de secours », explique le Responsable de la trajectoire de vol de Rosetta à l’ESA, Andrea Accomazzo. « Nous ne pouvons bien entendu pas prévoir l’activité de la comète entre maintenant et l’atterrissage, ni même le jour de l’atterrissage. Une brutale hausse de l’activité pourrait modifier la position de Rosetta sur son orbite au moment du déploiement et donc l’endroit exact où Philae atterrira, c’est ce qui rend cette opération risquée ». Une fois libéré par Rosetta, Philae effectuera sa descente de façon autonome, les commandes ayant été préparées par le Centre de contrôle de l’atterrisseur du DLR, puis téléchargées par l’équipe de contrôle de la mission Rosetta avant la séparation. Des images seront prises au cours de la descente, et d’autres observations seront faites de l’environnement de la comète.

source: ESA

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Première lumière pour SPHERE

L'ESO dans son dernier ""Press Release" vient d'annoncer la première lumière de son tout dernier instrument de seconde génération: SPHERE (Spectro-Polarimetric High-contrast Exoplanet REsearch ). Cet instrument a pour principale objectif scientifique de photographier et de caractériser des exoplanètes de type Jupiter. Cela permettra de confectionner une grand base de donnée et l'entrée dans l'air des statistiques sur les exoplanètes.

Photo de l'instrument SPHERE
Photo de l'instrument SPHERE sur la plateforme Nasmyth du télescope. Un capot noir protège l'ensemble de l'instrument à l'exception de l'instrument IRDIS. Il permet de protéger de la poussière les optiques et garder un équilibre thermique du banc optique. Crédit:ESO/J.Lizon

Cet instrument dont les premières idées ont germées il y a 13 ans est le fruit de la collaboration de 13 instituts européens. Le maître d'œuvre est l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (IPAG]. Il a été intégré dans les locaux de ce laboratoire Grenoblois ces 3 dernières années, pour une validation des performances en Europe. Une fois le feu vert de l'ESO donné, celui-ci à été démonté , expédié puis remonté en un temps record sur le Télescope UT3 de l'observatoire de Paranal au Chili durant les mois de Mars et Avril. Début Mai les premières photons des étoiles sont entrés dans l'instrument pour la première fois, et l'instrument s'est comporté comme attendu. Dans les prochains mois, les différents modes d'observation de l'instrument seront testés, calibrés avant que SPHERE ne puisse être offert à la communauté scientifique pour réaliser des observations et commencer la traque des exoplanètes.

Photo de l'instrument SPHERE
Image de SPHERE montrant le banc optique ainsi que les trois instruments scientifiques: IRDIS, IFS et ZIMPOL. Crédit: IPAG

Pour débusquer des planètes autour d'autres étoiles, SPHERE observe dans le visible et le proche infrarouge et fait appel à de la haute technologie comme un miroir déformable unique de 1400 actuateurs permettant de corriger la turbulence atmosphérique à 700 Hz. Pour seconder le miroir, la "boucle d'optique adaptative" comprend un analyseur de type Shack-Hartmann utilisant une caméra révolutionnaire pouvant détecter le moindre photon à la vitesse de 1500Hz. Il comprend de plus un Tip-Tilt rapide, un analyseur de Tip-Tilt différentiel entre l'infrarouge et le visible pour corriger les différences entre les longueurs d'onde et des correcteurs de dispersion atmosphérique pour le visible et l'infrarouge.

Photo de l'instrument SPHERE
Photo du banc optique où l'on voit les différents éléments de la boucle d'optique adaptative. Crédit: IPAG

De plus il a fallu réaliser des optiques spéciales appelées Miroir Torique pour obtenir les performances d'imageries recherchées. Une fois les turbulences de l'atmosphère corrigées, on vient cacher la lumière de l'étoile avec un masque appelé coronographe. Puis par des techniques d'imagerie (apodisation, soustraction différentielle) on vient révéler la planète autour de l'étoile.

Photo d'un disque de matière autour de l'étoile HR4796A  - SPHERE
Une des premières images de Sphère montrant un disque de matière autour de l'étoile HR4796A. Crédit: IPAG/J.Beuzit

Photo de titan montrant toute la puissance de l'optique adaptative en révélant les détails à la surface.  - SPHERE
Une des premières images de Sphère montrant Titan, lune de saturne. On peut voir toute la puissance de l'optique adaptative en voyant les détails à la surface de cette lune. Crédit: IPAG/J.Beuzit

SPHERE en chiffre:

Photo du banc optique arrivant à la plateforme télescope.  - SPHERE
Le banc optique de SPHERE traqueté par un camion à la vitesse d'un marcheur et arrivant sur la plateforme des télescopes de Paranal. Crédit: Optrolight

L'instrument va encore effectuer 3 "commissioning" avant d'être offert à la communauté scientifique début d'année prochaine.
Enfin voici une vidéo expliquant le trajet optique dans l'instrument et le fonctionnement de l'optique adaptative.

Extrait de l'ESOcast n°60. Crédit: ESO/IPAG

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Première lumière pour MUSE

Le 3eme instrument de seconde génération (MUSE) du Very Large Telescope a reçut sa première lumière du cosmos et les résultats sont déjà saisissant.

MUSE pour Multi Unit Spectroscopic Explorer est un spectromètre multiobjet construit par un consortium de laboratoire européen menée par le Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (CRAL) Après plusieurs années de conception et de réalisation, cet instrument à été démonté à Lyon puis remonté à se destination finale au Chili. Après 4 mois d'intégration au télescope, celui-ci recueille enfin les photos de l'univers. Les premières images réalisées montre tout le potentiel d'analyse spectroscopique de cet instrument. Comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous, ce nouvel outil pour les astronomes permettra d'analyser précisément dans un grand nombre de longueur d'onde des objets céleste dans leur globalité. L'originalité de cet instrument est de découper la lumière issu du télescope en fine tranche pour les répartir sur 24 spectromètres qui permettent d'analyser la lumière en longueur d'onde. En ré-assemblant les 24 coupes, on obtient une image de l'objet en fonction de la longueur d'onde.

Crédit: ESO: http://www.eso.org/public/videos/eso1407a/

Une autre vidéo montre Jupiter dans plusieurs longueur d'onde. On remarque aux Pôles une couleur rouge mettant en avant la présence de méthane.

Voici un photo de Muse installé sur le Télescope numéro 4 du VLT. On aperçoit un grand nombre de tuyau à l'arrière de l'instrument. Il s'agit du système de Cryogénie à l'azote liquide pour refroidir les spectromètres pour augmenter leur sensibilité.

Photo de l'instrument MUSE
Photo de l'instrument MUSE à UT4. Crédit: ESO/Ghaouti Hansali/Fernando Selman

Sources: ESO CNRS

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ISON: La comète spectaculaire de décembre

MAJ 02/12/2013: LA comète ISON après un suspense incroyable suivit par une myriade de télescopes et satellites est passé au plus proche du soleil. Elle semble y avoir laissé des plumes. Après une première annonce de la nasa indiquant que la comète s'était disloquée, le satellite SOHO a révélé l'image d'un corps sur la trajectoire théorique de la comète ISON. Il semble que son cœur est survécu.
Malheureusement pour nous, son éclat ne permettra pas de l'observer autrement qu'avec un télescope de gros diamètre. Nul doute que cette comète restera dans les souvenirs de beaucoup d'entre nous pour la série d'évènement qu'elle nous a donné à voir.

gif des images de stereo
GIF issu des images prises par les satellites STEREO montrant la trajectoire de la comète ISON. On remarquele petit morceau de comète qui s'éloigne du soleil après son passage au périhélie.

Pour qui suit un peu l'actualité en astronomie, il y a dans ce petite monde un évènement attendu par tous et déjà observable. Il s'agit de la comète ISON. Cette comète jamais aperçue auparavant suscite tout l'attention de la communauté astrophysique ainsi que celle des amateurs car les premières mesures de luminosité de cette astres et sa jeunesse, pouvais laisser espérer un spectacle de grand ampleur dans le ciel de décembre 2013.

Photographie de la comère ISON; crédit: Michael Jäger
Cette photo d'ISON prise le 10 novembre montre que la comète commence à avoir plusieurs queues. Crédit : Michael Jäger.

Au fur et à mesures des jours les astronomes en apprennent plus sur cette comète. Notamment, sa taille a été revu à la baisse. On estimes que ce corps glacé ferait entre 200 et 2000 mètres de diamètre. Cela a un impacte directe sur l'évaporation du corps qui va passé fin novembre très proche du soleil. Il y a de forte chance qu'ISON ne résiste pas à cette fournaise et se disloque.

Si elle résiste, elle pourrait quand même nous donner un beau spectacle en décembre.

Orbite de la comète ISON
Position et orbite de la comète ISON au 19 novembre 2013.

Le meilleur moyen pour observé cette astre hérant, est les jumelles. Pour l'instant l'observation est difficile car l'astre est très proche du soleil au petit matin. En décembre les conditions seront plus favorable est la comète pourra même être observée à l'oeil nu.

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GAIA: la révolution en astrophysique

MAJ 19/11/2013: Le lancement de Gaia est reporté au 19 décembre 2013, suite à la découverte sur un satéllite en opération de même construction, d'un problème au niveau du transpondeur. Pour cette raison, les ingénieurs de la mission au décidé de reporter le lancement de GAIA.
Pour information, le transpondeur est un appariel de communication permettant de connaître la position du satellite.

Gaia est un satellite de l'ESA qui sera lancé le 20 novembre 2013. Il a pour ambitieuse mission de réaliser une cartographie 3D de notre galaxie. Sa précision de mesure permettra de réaliser une analyse de sa composition de sa formation et de son évolution. Grace aux mesures de vitesses radiales et de position de plus d'un miliard d'étoiles jusqu'à la magnitude 20 de la galaxie, les astronomes auront accès à une vision sans précédant de notre voie lactée.

Pour bien comprendre l'apport gigantesque de ce satellite, il faut imaginer qu'il permettra de faire le diagramme HR avec 1 milliard d'étoile en quelques années. Les astrophysicien auront ainsi des donnés leur permettant d'affiner leur modèle de vie des étoiles. De plus du faite de la mesure ultra précise de la position des étoiles, les cosmologiste pourront confronter leur modèle sur la formation de la voie l'actée. La question de la mtière noire pourra aussi être abordée.

Voici les objectifs scientifiques (source: wikipédia GAIA:

Physique galactique

Physique stellaire

Système solaire

Galaxies et système de référence

Physique fondamentale

Du fait de la présence de la masse du soleil (et des autres planètes du système solaire), on s'attend à une déflexion des rayons lumineux de chaque étoile. Dans un formalisme post-newtonien, cette déflexion est proportionnelle à (1+γ)/2 où le paramètre γ vaut 1 dans le cadre de la relativité générale : Gaia devrait obtenir une précision de l'ordre de 1-2×10-6, fournissant ainsi un test supplémentaire de la relativité générale. D'autres contributions seront possibles avec les objets du système solaire (par exemple, avance du périhélie). Enfin, grâce aux observations de la luminosité des naines blanches, Gaia devrait fournir une contrainte quant à une variation (hypothétique) de la constante gravitationnelle.

Comment ça marche?

Pour réaliser ces mesures avec cette grande précision, le satellite observera dans deux directions de visée en tournant lentement sur lui même avec une légère précession. Le satellite tourne aussi autour du soleil au point de lagrange L2, ce qui lui permet de balayer toute la voûte céleste. Il y aura en moyenne 70 observations par objet le tout sur 5 ans. Cela permettra d'avoir une observation dynamique des objets.

schéma de balayage de mesure de gaia Positionnement de gaia par rapport à la terre

Voici une vidéo du déploiement du satellite une fois arrivé à sa position.

Enfin une vidéo montrant comment Gaia scannera le ciel

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Du progrès dans les capteurs

Dans une actualité de canon du mois de septembre 2013, on apprend que le célèbre constructeur d'appareil photo vient de produire un capteur CMOS full frame (35 mm) d'une extrème sensibilité.
Pour cela, il a augmenté la taille des photosites (pixel). En effet, habituellement de quelques micromètres sur les capteurs actuels pour avoir des très hautes résolutions, ils font ici 19µm. Cela les rapproche de ce qui se fait dans les capteurs scientifiques pour l'astrophysique.

La sensibilité du capteur a donc permis au constructeur de saisir une vidéo à 30 img/s sous une luminosité de 0.01 lux en pleine nature. Dans le début de la vidéo vous pourrez voir le ciel étoilé, ce qui augure de très bonnes performances en astrophographie. En effet ce capteur devrait permettre d'ici quelques années d'avoir des boitiers performants pour l'astrophotographie. Les réflex pourvus de ce capteur devraient être onéreux dans un premier temps mais plus abordable par la suite.
On ne peut que saluer l'inovation du constructeur...

Video of Yaehama-hime fireflies

MAJ 17/09/13: Vu les caractéristiques du capteur (full frame 24mm x 36 mm) et la taille des pixels (19 µm), nous avons ici une définition de 2Mpixels. Ce qui est peu. ce qui montre que ce capteur sera principalement utilisé avec des caméras.

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Le trou noire la voie lactée s'illumine !!

Observé depuis longtemps dans toutes les longueurs, l'environnement proche du trou noire de la voie lactée était bien pauvre en information. La faute au trou noire qui n'avait rien à se mettre sous la dents. Mais ceci est en train de changé. En effet reperé depuis plusieurs années, un nuage de gaz se dirige rapidement vers celui-ci. Ayant une masse de plusieurs fois la terre et étalé sur 3 fois la distance terre soleil, celui-ci va rapidment s'échauffer sous l'effet de la gravité du trou noir. Cette échauffement, va provoquer l'emmission de rayon x et ainsi permette aux astrophysiciens de connaître mieux l'environnement du trou norie et donc celui-ci. Ce spectacle est prévu pour commencer en août pour finir dans une dizaine d'année.

La vidéo ci-dessous montre par simulation ce que va devenir le nuage de gaz. Elle a été réalisée grace aux données recueillies avec le VLT de l'ESO

Simulation de l'environnement du trou noire avec le nuage de gaz et évolution. Crédit: ESO

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Une image de la planète la plus légère jamais observée?

Dans un communiqué de press de l'ESO datant du 3 juin 2013, on apprend que des astronomes de l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (IPAG) on réussi à imager la plus légère planète jamais photographiée autour d'une autre étoile. Elle aurait une masse comprise entre 4 et cinq fois celle de Jupiter. Cette découverte est importante pour comprendre la formation et l'évolution des systèmes planétaires.

Image de l'exoplanète HD 95086 b
Image de l'exoplanète HD 95086 b. L'étoile est ici remplacée par un logo car la technique d'imagerie oblige à cacher celle-ci. L'exoplanète apparait ici en bleu (fausse couleur)

Ce système planétaire HD95086 se situe dans la constellation de la carène visible depuis l'hémisphère sud.
Pour réaliser cette prouesse, les astronomes ont utilisé la puissance télescope UT4 du VLT au Chili avec l'instrument NACO. Cette instrument, équipé d'une optique adaptative permettant de corriger en temps réel les perturbations atmosphériques, permet d'exploiter toute la puissance du télescope. La technique employée est celle du coronographe. Cela permet de cacher la lumière de l'étoile et ainsi de faire ressortir la lumière de la planète. D'ici quelque mois un nouvel instrument appelé SPHERE en cour de finalisation dans le même institut, permettra d'affiner l'image et peut être de savoir s'il y a d'autres planètes autour de cette étoile.

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